Description
Masataka Taketsuru n’a pas seulement appris à faire du whisky en Ecosse, après son apprentissage à Longmorn et à Hazelburn. Venant d’une famille de brasseurs de saké, il a aussi étudié la chimie à l’université de Glasgow. Il a gardé cette approche scientifique ans la méthode d’élaboration de son whisky, visant à créer un distillat net et précis.
Son amour pour l’Ecosse et ses paysages montagneux n’est sans doute pas étranger au choix d’Hokkaido pour implanter Yoichi. Les hivers y sont rudes. La proximité de la mer apporte aussi des éléments marins, qui se marient aux parfums tourbés du whisky. Il y a quelque chose d’isolé, de rugueux et de pur dans la distillerie de Yoichi, qui fait penser à quelque distillerie du Speyside, nichée au creux d’une vallée reculée.
Une seconde distillerie, Miyagikyo, est construite en 1969 au centre du Japon, sur l’île de Honshu. Masataka Taketsuru meurt en 1979 et est remplacé par son fils adoptif, qui disparaît à son tour en 2014. Le premier « Nikka whisky » est, quant à lui, lancé en 1940.
Le groupe appartient aujourd’hui au groupe de brasseurs Asahi. Il est à noter que ce dernier possède aussi la distillerie de Ben Nevis, en Ecosse.
Notes de dégustation :
Couleur : vieil or à reflets dorés.
Nez : fin, complexe. Floral (lilas), fruité (abricot). Notes d’épices (clou de girofle) et de cuir.
Bouche : puissante, ferme. Epicée (poivre). Boisée (chêne). évolue sur les fruits mûrs (pèche), la pomme caramélisée et les fleurs (chèvrefeuille).
Finale : longue. Notes marines. Fruits mûrs (prune, pêche) sur fond de notes boisées-vanillées.
Accord mets-whisky :
Crumble aux pommes et aux poires.